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C'est celui qui dit qui est !!!!

 
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Robert Le Petit
Occasionnel de la teamXCITE
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Inscrit le: 23 Sep 2006
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Localisation: Français

MessagePosté le: Sam 23 Sep, 2006 13:03    Sujet du message: C'est celui qui dit qui est !!!! Répondre en citant

delirium tremens [deliYjCmtYemRs] ou delirium [deliYjCm] n. m. inv.

• 1819; en angl. 1813; mots lat. « délire tremblant »

¨ Didact. Délire aigu accompagné d'agitation et de tremblement et qui est particulier aux alcooliques. Un accès de delirium tremens. — On écrirait mieux un délirium, des déliriums.

très [tYD] adv.

• 1080; du lat. trans, prononcé tras « au-delà de »; par ext. « de part en part, complètement »; d'où son emploi comme adv. superl.

¨ Adv. d'intensité marquant le superl. absolu À un haut degré. Þ 1. bien, 2. fort.

1¨ (Devant un adj.) « Pour avoir de beaux chevaux, il faut être ou très riche ou très malin » (France). Très gentil. Þ extrêmement* (cf. Tout plein*). Il n'est pas très spirituel. C'est très clair. Þ parfaitement. Les rois très chrétiens. Le Très-Haut. C'est très drôle. Þ rien (pop. et vieilli), trop. Fam. Je suis très, très content. « Le superflu, chose très nécessaire » (Voltaire). Supposition très vraisemblable. Þ hautement. Très supérieur (mais on dit bien* meilleur, bien pire...). — Devant une expr. employée adjt Un monsieur très comme il faut. Un objet très bon marché. « Quand il roule l'R, il est très en colère ! » (Ed. Rostand). Très au courant, très en avance. « Un chapeau vert-bouteille très sur l'œil » (Aymé). — Devant un subst. employé adjt Elle est très femme. Très fin de siècle, très 1900. « un vieil émigré français [¼] très aimable, très sourd, très dix-huitième siècle » (Goncourt). « des costumes clairs, très dernière mode » (Aragon).

2¨ (Devant un p. p. à valeur d'adj.) Air très connu. Opinion très répandue. Très doué. Þ follement, rudement. « Je suis moi-même très gêné » (Duhamel). — (Devant un p. p. gardant sa valeur verbale de pass.) « Gênes était toujours très menacé par les Piémontais » (Voltaire). « Le grand-duc Michel [¼] est très aimé dans le monde et très haï des soldats » (Hugo).
à (XIIIe; incorrect de nos jours) Vx avec un v. pron. ou actif « Je lis dans les Phoinissiennes, traduites par Leconte de Lisle [¼] : “Ils ont très irrité le malheureux homme”, qui me paraît inadmissible... » (A. Gide). Þ beaucoup.

3¨ (Devant un adv.) « Elle lisait bien, [¼] très bien même » (Maupassant). Þ drôlement, joliment; fam. salement, vachement. Très mal. Très peu. Très souvent. Très tôt, très tard. Þ exceptionnellement. Très volontiers. Fam. Très bientôt, à très bientôt. « Villiers nous promet une grande édition de ses œuvres complètes, six volumes, — et quels ! pour très bientôt » (Verlaine). — (Devant une loc. adv. ou prép.) Arriver très en avance. « Cette lettre vint très à propos pour eux » (Racine).

4¨ (1370) Dans des loc. verb. d'état, composées des v. faire et avoir et d'un subst. — (Adj. substantivés : chaud, froid, mal, etc.) Il faisait très chaud (Þ bigrement, diablement). Avoir très froid. « Elle s'était fait très mal » (R. Rolland). — (Devant d'autres subst.; emploi critiqué mais cour.) Avoir très faim, très soif. Avoir très peur. Faire très attention. « il ne trouvait du temps libre que quand il avait très envie d'une chose » (Proust).

5¨ Absolt (XVe) Fam. Êtes-vous satisfait ? — Très. Vous avez passé de bonnes vacances ? — Non, pas très, pas très bonnes.

Ä CONTR. Faiblement, guère, légèrement, 2. pas, peu.

mince [mRs] adj. et interj.

• fin XIVe; de l'a. v. mincier « couper en menus morceaux », var. de menuiser

I¨ Adj.

1¨ (Opposé à épais) Qui a peu d'épaisseur. Þ 2. fin. Couper de la viande en tranches minces. Þ émincer. Métal réduit en bandes, en plaques minces (feuilles, rubans). Lamelle, membrane très mince (pellicule). Mince comme du papier à cigarette, comme une pelure d'oignon. « mon pardessus beaucoup trop mince pour la saison » (Céline). Þ léger.

2¨ (Opposé à large) Þ 1. délié, étroit, filiforme, ténu. Colonnettes minces. Mince filet d'eau.

Qui a des formes relativement étroites pour leur longueur, et donne une impression de finesse. Jeune femme mince, grande et mince. Þ élancé, fluet, gracile, 1. menu, svelte. « Vit-on jamais au bal une taille plus mince ? » (Baudelaire). Þ 2. fin. Trop mince. Þ efflanqué, 1. maigre. Lèvres minces. Jambes trop minces. Þ 2. grêle.

4¨ Fig. Qui a peu d'importance, peu de valeur. Þ insignifiant, médiocre, négligeable. Pour un mince profit. Un prétexte bien mince. « ce n'est pas une mince affaire » (A. Daudet). Þ petit. — Fam. C'est (un peu) mince : c'est (bien) peu (cf. C'est un peu court).

5¨ Adv. Peindre mince, par couches minces.

II¨ Interj. (1878; mince que... « combien » 1873; emploi iron.) Fam. Exclamation d'étonnement, de surprise (souvent euphém. de merde). Mince ! j'ai perdu mon sac ! Ah ! mince ! Mince alors ! « Hé bien ! mince de rigolade ! » (Romains).

Ä CONTR. Épais, 1. fort, gros, large.


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Robert Le Petit
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MessagePosté le: Sam 23 Sep, 2006 14:14    Sujet du message: Répondre en citant

barjo [baYFo] adj.

• déb. XXe; interversion (verlan) de jobard

¨ Fam. Fou, farfelu. Þ fou*; fam. dingue, fêlé, fondu, siphonné. Elle est un peu barjo. Abrév. BARGE. — N. Bande de barjos !


jobard, arde [FCbaY, aYd] adj. et n.

• 1804; de jobe « niais » (1547), probablt de °job « gosier »

¨ Vieilli Crédule jusqu'à la bêtise. Þ naïf, niais. Il est vraiment jobard. Avoir l'air jobard. — Par ext. Une crédulité jobarde.
à N. Þ fam. 2. gogo, jocrisse. « toutes les sociétés sont formées de jobards » (Huysmans). « Vous me prenez pour un imbécile, pour un jobard ? » (Anouilh).

Ä CONTR. Malin.


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Robert Le Grand
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MessagePosté le: Sam 23 Sep, 2006 22:06    Sujet du message: Il en fait trop Le Petit Répondre en citant

Dis donc mon Petit, c'est Le Grand qui te parles! Cesses donc tes diarrhées ([djaYe] n. f.• 1568; diarrie 1372; lat. méd. diarrhœa, gr. diarrhoia « écoulement »; cf. -rr(h)ée.¨ Évacuation fréquente de selles liquides. Þ 1. colique; fam. chiasse, courante, 2. foire. Douleur accompagnant la diarrhée. Þ 1. colique. Avoir la diarrhée. Ä CONTR. Constipation.) verbales ou je serai obligé de t'écorner avec un marque page! Méfiance donc!


Sans Le Grand, Le Petit n'est rien!!!


Dernière édition par Robert Le Grand le Sam 23 Sep, 2006 22:27; édité 3 fois
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Robert Le Petit
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MessagePosté le: Sam 23 Sep, 2006 22:19    Sujet du message: Répondre en citant

violence [vjClSs] n. f.

• 1215 « abus de la force »; lat. violentia

1¨ (1538) FAIRE VIOLENCE : agir sur qqn ou le faire agir contre sa volonté, en employant la force ou l'intimidation. Þ forcer, obliger. — Spécialt et vieilli Faire violence à une femme. Þ violer. — SE FAIRE VIOLENCE : s'imposer une attitude contraire à celle qu'on aurait spontanément. Þ se contenir, se contraindre. « L'extrême violence que chacun se fait » (La Bruyère). — Iron. Se faire une douce violence : accepter avec plaisir après avoir feint de résister.
à LA VIOLENCE : force brutale pour soumettre qqn. Þ brutalité. Acte, mouvement de violence. « La violence est la loi de la brute » (R. Rolland). Avoir recours à, utiliser la violence. User de violence. Conquérir, obtenir, extorquer par la violence. Þ arracher. Se résoudre à employer la violence. Répondre à la violence par la violence. Escalade* de la violence. Flambées de violence (Þ attentat, émeute). Prendre le pouvoir par la violence. La violence, cause de nullité d'une convention. — Film de violence, montrant des crimes, des brutalités.

2¨ UNE VIOLENCE : acte par lequel s'exerce cette force. Des violences physiques, morales. Þ sévices; maltraitance. Violences sexuelles. Coups et violences. Une énorme forteresse « d'abus, de violences, d'iniquités » (Hugo). Commettre des violences sur qqn. Þ maltraiter, violenter. L'enfant a subi des violences. Violences révolutionnaires. Violences urbaines.

3¨ Disposition naturelle à l'expression brutale des sentiments; cette expression. « pour qu'il devînt injurieux, puis honteux de sa violence » (Colette). Þ brutalité, colère, fureur, irascibilité. Parler avec violence. Violence verbale. « Ils préconisent leur façon de voir avec la dernière violence » (Duhamel). Þ véhémence. — Par ext. Il « m'a fait une scène d'une extraordinaire violence » (Maurois).

4¨ Force brutale (d'une chose, d'un phénomène). La violence de l'orage, du vent. Þ fureur.
à Caractère de ce qui produit des effets brutaux. « La violence du venin tord mes membres » (Rimbaud). Þ virulence.
à (Dans l'ordre psychologique) La violence d'un sentiment, d'une passion. Þ intensité, vivacité. La violence des désirs, des transports. Þ ardeur, frénésie, impétuosité.

Ä CONTR. Non-violence. 1. Calme, douceur, mesure, paix.


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MichaelTheShark
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MessagePosté le: Lun 24 Sep, 2007 3:05    Sujet du message: Répondre en citant

Subir
verbe transitif

Sens 1 Endurer, supporter. Ex Subir l'humiliation. Synonyme éprouver Anglais to suffer
" Mieux vaut encore subir l'injure que la commettre. " Socrate.
" Il est plus facile de subir que de fuir. " Claire Martin.
Sens 2 Se soumettre, être soumis à. Ex Subir une opération chirugicale. Synonyme accepter Anglais to undergo
Sens 3 Etre l'objet de. Ex La façade a subit un ravallement. Synonyme accuser Anglais to undergo

synonymes : accepter, accuser, boire, connaître, courber, déguster, digérer, encaisser, endurer, éprouver, essuyer, obéir, purger, souffrir, supporter, tolérer, trinquer, vivre, voir

plus simplement :


SUBIR, verbe trans.
A. − [Le suj. désigne un animé, un groupe de pers.]
1. [Le compl. désigne un inanimé] Être l'objet sur lequel s'exercent une force ou un pouvoir non voulus, l'action de personnes ou d'événements inévitables ou pénibles.
a) [Le compl. a une valeur nég.] Synon. endurer, supporter1.
− Être soumis à un phénomène physique, une condition naturelle. Subir un sort, le (mauvais) temps, la mort. Il fallait subir le vent glacé de la rue pour rentrer chez soi (Loti, Rom. enf., 1890, p. 207). Nous devons subir les astres, les saisons, les âges, la pluie, le vent, sans être esclaves pourtant (Alain, Propos, 1931, p. 1040).
− Être soumis à un état, une action, une situation. Subir la conséquence de (qqc.). Cet orgueil céda la place à une appréhension affreuse de ce que j'allais avoir à subir (Bourget, Disciple, 1889, p. 160). Celles qui l'avaient eu rien qu'une fois s'efforçaient de le retenir (...), dussent-elles subir ses injures, ses brutalités, son mépris (Maran, Batouala, 1921, p. 119).
‣ Part. passé en empl. adj. Sa physionomie, devenue impassible à force d'humiliations subies et de mécomptes soufferts (Hugo, Rhin, 1842, p. 290):
Ce départ marquait sa défaite, mais une défaite acceptée, non pas tout à fait subie, n'est jamais un désastre irréparable.
Bernanos, Imposture, 1927, p. 379.


‣ Subir le joug (de) (au fig.). Être sous la contrainte, la domination de quelqu'un, de quelque chose. Tous subissaient le joug despotique de la patronne (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Patronne, 1884, p. 694). Le paysan de chez nous (...) ne se résignera pas à subir le joug d'une dictature casquée (Abellio, Pacifiques, 1946, p. 281).
− Faire subir qqc. à qqn. À compter de ce jour, je fis subir à Marguerite une persécution de tous les instants (Dumas fils, Dame Cam., 1848, p. 254).
‣ Faire subir les derniers outrages. V. outrage A 1.
SYNT. Subir un affront, un choc, une contrainte, une crise, une défaite, un échec, une épreuve, un martyre, la misère, une perte; subir des avanies, des outrages, des reproches, des sarcasmes, des sévices, des violences; subir une attaque, une révolution, un siège; se résigner à subir qqc.
− Être soumis à une obligation de caractère légal. Subir un châtiment, la loi, une peine, un verdict; être condamné à, être forcé à/de subir qqc. Il a subi dans son pays plusieurs condamnations, pour de prétendus délits de la presse (Latouche, L'Héritier, Lettres amans, 1821, p. 144).
‣ Subir un interrogatoire. Être entendu par un magistrat dans une affaire pénale ou civile. [Le] prisonnier (...) allait avoir à subir un premier interrogatoire devant un juge d'instruction (Ponson du Terr., Rocambole, t. 1, 1859, p. 271).
‣ Subir un jugement (vx). ,,Subir la peine à laquelle on a été condamné par un jugement`` (Ac. 1835, 1878).
‣ Subir la question. Être soumis à la torture lors d'un interrogatoire. En ce moment même (...) Frédéric est en train de subir l'interrogatoire de la Gestapo, tu sais ce que ça veut dire... de subir la question (Vailland, Drôle de jeu, 1945, p. 257).
b) En partic. Être passivement l'objet sur lequel agissent les événements, rester passif. Subir les événements, son sort. Ils se trouvaient, de par leur souci d'historiens des mœurs, condamnés à peindre des personnages qui subissent la vie sans la dominer, c'est-à-dire des créatures d'une volonté médiocre (Bourget, Nouv. Essais psychol., 1885, p. 168). Enfin je rencontrais un homme qui au lieu de subir un destin avait choisi sa vie (Beauvoir, Mém. j. fille, 1958, p. 181).
− Part. passé en empl. adj. Existence subie. Notre vie observable, notre vie reçue et conduite ou subie par nous n'est que l'une des vies innombrables que ce moi identique eût pu épouser (Valéry, Variété III, 1936, p. 242).
− Absol. Avoir une attitude passive. Synon. accepter, se résigner; anton. agir. Subir sans se plaindre. Ils eurent une nuit d'amour fou. Renée était l'homme, la volonté passionnée et agissante. Maxime subissait (Zola, Curée, 1872, p. 485).
c) [Le compl. a une valeur neutre ou positive]
− Être le lieu d'un phénomène physique. Subir une croissance. Tous les insectes ailés qui subissent une métamorphose complète diffèrent beaucoup dans leur premier état, de celui qu'ils doivent avoir par la suite (Cuvier, Anat. comp., t. 1, 1805, p. 429). Chez les animaux supérieurs (...) l'organisme, avant d'atteindre sa pleine taille et son aspect définitif, aura à subir bien des modifications, externes ou internes (J. Rostand, La Vie et ses probl., 1939, p. 47).
− [Le compl. désigne une influence, un effet] Être sous l'effet de, recevoir une impression. Subir l'attrait, le charme, la fascination de qqn, de qqc. L'influence la plus profondément subie par Gustave Flaubert fut celle du romantisme finissant (Bourget, Essais psychol., 1883, p. 99). Bergotte (...) tenait sa façon de parler d'un de ses vieux camarades, merveilleux causeur dont il avait subi l'ascendant (Proust, J. filles en fleurs, 1918, p. 555).
2. Accepter plus ou moins volontairement une épreuve nécessaire pouvant comporter des efforts, des risques ou de la douleur. Synon. passer1, se prêter à, se soumettre à.
− Subir (un examen). Répondre aux questions posées lors d'un examen selon les formalités ordinaires. Subir l'épreuve pratique (d'un examen). Il (...) se mit à préparer son examen, et, l'ayant subi d'une façon médiocre, partit ensuite pour Nogent (Flaub., Éduc. sent., t. 1, 1869, p. 34).
− Domaine méd. Se prêter à un examen médical, une intervention chirurgicale. Subir un examen (médical), une visite médicale. Il éprouvait ce réveil douloureux du malade (...) qui apprend (...) qu'il n'a plus qu'à se faire transporter dans une maison de santé pour y subir une opération de chirurgie devenue pressante (Huysmans, En route, t. 1, 1895, p. 231). On dut lui faire subir, pour une ophtalmie purulente, une petite opération, fort douloureuse (Gide, Journal, 1948, p. 324).
3. [Le compl. désigne une pers. ou un groupe de pers.]
a) Endurer l'autorité, le pouvoir de quelqu'un. Elle se défendait sans révolte, avec la résignation passive des filles qui subissent le mâle de bonne heure (Zola, Germinal, 1885, p. 1331).
b) Souvent fam. Endurer la présence d'une personne qui ennuie, déplaît, dérange. Synon. tolérer, se farcir (pop., fam.). Il subissait les hommes, les avait secourus par inadvertance, ne les écoutait jamais (Jouhandeau, M. Godeau, 1926, p. 27). Quant à subir en même temps Robinson par-dessus le marché, c'était bien pour me faire plaisir qu'elle y consentirait (Céline, Voyage, 1932, p. 587).
B. − [Le suj. désigne un inanimé]
1. Être l'objet sur lequel s'exerce une action, une force naturelle ou physique, une opération. Subir l'action de qqc., un choc, une opération, une pression, une traction; subir l'épreuve du temps. La basse-cour (...), directement exposée aux coups du vent d'est, eut à subir des dégâts assez considérables (Verne, Île myst., 1874, p. 319). L'œil n'y trouve plus [au jardin] que de hautes tiges de choux qui peuvent impunément subir les gelées (Barrès, Colline insp., 1913, p. 247).
2. Être l'objet sur lequel s'exerce une modification, un changement, une évolution. Subir une altération, une avarie, un changement, une perte, une transformation, une variation; subir une hausse, un déclin. Les cinq collègues se regardaient. On peut croire que les battements de leur cœur avaient subi une légère accélération (Verne, Tour monde, 1873, p. 213). Même des corps simples, comme le graphite ou les métaux, subissent sous l'action des radiations des bouleversements de structure qui nuisent à leur tenue mécanique et à leurs propriétés physiques (Goldschmidt, Avent. atom., 1962, p. 208).
REM. Subir, subst. masc., littér. [Corresp. à supra A 1 b] Ainsi l'ordre n'est point subi, ni voulu; il est au-dessous du subir et du vouloir; il appartient à la vie comme respirer (Alain, Propos, 1936, p. 905).
Prononc. et Orth.: [sybi:ʀ], (il) subit [sybi]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1481 subir jugement « recevoir condamnation » (Lettres concernant le Ressort des causes et procès de l'Évêque et du Chapitre de Châlons ds Ordonnances des Rois de France, t. 18, p. 721) − 1628, Dict. fr.-all.-lat., Genève, Jacob Stoer; 1. a) fin xvie s. subir a « (d'une personne) être soumis à quelque chose de pénible, à laquelle on ne peut échapper », subir a sentence (Brant., Gr. capit. franç., Œuvr., II, 247, Soc. Hist. de Fr. ds Gdf. Compl.); en partic. 1657 subir interrogatoire (Le Mai[stre, Les] Plaidoyers [et harangues] ds Rich. 1690); b) 1818 « (id.) être le siège d'un sentiment, recevoir une impression » subir ... toutes les impressions fortes (Nodier, J. Sbogar, p. 154); 1833 subir le charme d'une femme (Borel, Champavert, p. 122); c) 1840 subir qqn « le supporter à contrecœur » (Scribe, Verre d'eau, I, 3, p. 656: la reine Anne [...] est forcée de subir des ministres qui lui déplaisent, une favorite qui la tyrannise); 2. 1772 « (d'un inanimé) éprouver des changements, des modifications » (Buffon, Hist. nat. des oiseaux, Paris, Impr. royale, t. 4, p. 393: La Tourterelle [...] a subi des variétés dans les différens climats). Empr. au lat. class. subire « aller sous », au fig. « se charger de, supporter, subir », en partic. dans le lang. jur. « subir une peine » (poenam subire), d'où les 1res attest. du mot en fr. Fréq. abs. littér.: 5 049. Fréq. rel. littér.: xixe s.: a) 5 710, b) 6 916; xxe s.: a) 7 829, b) 8 132.


- A quoi tu penses ?

- Je pense que le jour où on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner.

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MessagePosté le: Lun 24 Sep, 2007 12:17    Sujet du message: Répondre en citant

doigt dans le nez doigt dans le nez pense ! !
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MessagePosté le: Lun 24 Sep, 2007 13:12    Sujet du message: Répondre en citant

MichaelTheShark a écrit:
Subir
SUBIR, verbe trans.




pété de rire


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